|
| Accueil |
Créer un blog |
Accès membres |
Tous les blogs |
Meetic 3 jours gratuit |
Meetic Affinity 3 jours gratuit |
Rainbow's Lips |
Badoo |
[ Contacts/Adhésions/ Vie du mouvement ] [ Canton de Rouvroy - Méricourt - Drocourt + Bois Bernard (CACH) ] [ Canton d'Hénin Beaumont - Noyelles Godault ] [ Canton de Leforest - Evin Malmaison - Dourges - Courcelles lès Lens ] [ Canton de Montigny en Gohelle - Hénin Beaumont ouest ] [ Canton de Carvin Libercourt ] [ Canton de Courrières - Oignies ] [ Généralité ] [ TV/Radio/Vidéo/Net et autres médias ] [ TRIBUNE LIBRE ]
|
|
|
|
Fermeture de la raffinerie de Reichstett : la débâcle des délocalisations continue !
28/11/2010 13:06
J’ai réalisé aujourd’hui, en l’Alsace, la première étape de mon « tour de France » pour la sortie de l’euro, une rupture audacieuse et nécessaire qui permettrait de créer un million d’emplois dans notre pays.
La visite de la raffinerie de Reichstett a été particulièrement édifiante. Voilà un outil industriel racheté début 2008 à Shell par une société suisse, Pétroplus, qui a bénéficié d’investissements importants (plus de 100 millions d’euros), qui produit du gasoil (un produit fabriqué en quantité insuffisante dans notre pays) et qui est la dernière raffinerie - disposant d’un marché local important de surcroît - du quart nord-est de l’Hexagone.
Et pourtant, elle doit fermer dans six mois !
La direction invoque un manque de rentabilité, mais les syndicats rappellent qu’il n’y a aucune transparence comptable permettant de vérifier cette affirmation.
Mais surtout, cela confirme l’absence totale de vision nationale sur le raffinage pétrolier, activité pourtant stratégique pour le pays. Total vient de fermer Dunkerque, Pétroplus va fermer Reichstett, et la France va importer toujours plus de carburant d’Allemagne, des Pays-Bas et de Belgique, pour couvrir des besoins qui, eux, demeurent importants !
On nous dit que la consommation française faiblit, mais alors pourquoi abandonne-t-on ces substantielles parts de marché à ces trois pays voisins ?
Le secteur de l’énergie est trop stratégique pour que l’Etat laisse Total décider de tout dans cette filière. Contrairement à ce que l’on croit, intérêt de Total n’est pas égal à intérêt national.
Comme dans le secteur de l’électricité ou du gaz, il est temps de reprendre en main la politique pétrolière de la France, car seul l’Etat peut porter une vision à 50 ans, alors que les actionnaires privés ont les yeux rivés sur les résultats trimestriels et le cours de la Bourse.
Le dramatique résultat est là : 253 femmes et hommes perdant leur emploi, sans parler des 1000 emplois de sous-traitants qui vont aussi disparaître. Même en Alsace, région prospère, la cohorte des délocalisations frappe la population.
Notre pays est saigné par cette débâcle industrielle. Mais quand ouvrira-t-on les yeux enfin sur ses conséquences et bien sûr sur ses causes ?
NDA
| |
|
|
|
|
|
|
|
Fermeture de la raffinerie de Reichstett : la débâcle des délocalisations continue !
28/11/2010 13:06
J’ai réalisé aujourd’hui, en l’Alsace, la première étape de mon « tour de France » pour la sortie de l’euro, une rupture audacieuse et nécessaire qui permettrait de créer un million d’emplois dans notre pays.
La visite de la raffinerie de Reichstett a été particulièrement édifiante. Voilà un outil industriel racheté début 2008 à Shell par une société suisse, Pétroplus, qui a bénéficié d’investissements importants (plus de 100 millions d’euros), qui produit du gasoil (un produit fabriqué en quantité insuffisante dans notre pays) et qui est la dernière raffinerie - disposant d’un marché local important de surcroît - du quart nord-est de l’Hexagone.
Et pourtant, elle doit fermer dans six mois !
La direction invoque un manque de rentabilité, mais les syndicats rappellent qu’il n’y a aucune transparence comptable permettant de vérifier cette affirmation.
Mais surtout, cela confirme l’absence totale de vision nationale sur le raffinage pétrolier, activité pourtant stratégique pour le pays. Total vient de fermer Dunkerque, Pétroplus va fermer Reichstett, et la France va importer toujours plus de carburant d’Allemagne, des Pays-Bas et de Belgique, pour couvrir des besoins qui, eux, demeurent importants !
On nous dit que la consommation française faiblit, mais alors pourquoi abandonne-t-on ces substantielles parts de marché à ces trois pays voisins ?
Le secteur de l’énergie est trop stratégique pour que l’Etat laisse Total décider de tout dans cette filière. Contrairement à ce que l’on croit, intérêt de Total n’est pas égal à intérêt national.
Comme dans le secteur de l’électricité ou du gaz, il est temps de reprendre en main la politique pétrolière de la France, car seul l’Etat peut porter une vision à 50 ans, alors que les actionnaires privés ont les yeux rivés sur les résultats trimestriels et le cours de la Bourse.
Le dramatique résultat est là : 253 femmes et hommes perdant leur emploi, sans parler des 1000 emplois de sous-traitants qui vont aussi disparaître. Même en Alsace, région prospère, la cohorte des délocalisations frappe la population.
Notre pays est saigné par cette débâcle industrielle. Mais quand ouvrira-t-on les yeux enfin sur ses conséquences et bien sûr sur ses causes ?
NDA
| |
|
|
|
|
|
|
|
L’horreur irlandaise
25/11/2010 16:02
Dans quelques décennies, des économistes se pencheront sans doute avec horreur sur le cas de l’Irlande, ce petit pays passé du statut d’exemple des politiques néolibérales à celui de membre des PIIGS, contraint d’enchaîner des politiques d’austérité absurdes de plus en plus violentes.
L’exemple devenu paria
Il y a à peine quelques années, l’Irlande était montrée comme un exemple à toute l’Europe, avec ses taux de croissance dignes des pays asiatiques, et son PIB / habitant qui était devenu un des plus hauts du monde. Il faut dire que le pays avait suivi le manuel néolibéral à la lettre, en pratiquant le dumping fiscal (12.5% d’impôt sur les sociétés contre plus de 30% en France) et en suivant le mouvement global de libéralisation des marchés financiers. Mais cette belle croissance était un mirage…
En effet, elle reposait aussi sur le passage à l’euro. L’Irlande a « bénéficié » pendant des années d’une politique monétaire totalement inadaptée à sa situation. Le niveau trop bas des taux d’intérêt, conséquence de la monnaie unique, a provoqué un excès d’investissements qui s’est transformé en une gigantesque bulle qui a éclaté en 2008. Si l’Irlande avait conservé sa monnaie, elle aurait sans doute eu des taux plus élevés, moins de croissance avant 2008 mais elle aurait évité la crise actuelle.
Une crise particulièrement grave
La conjugaison d’une imposition faible (qui a poussé beaucoup de banques à s’y établir), avec des taux d’intérêts faibles (imposés par l’euro) était un cocktail explosif qui a abouti à une bulle financière monumentale, soldée par une crise extrêmement violente (le PIB a reculé de 10% de 2007 à 2009). Le pays court le risque d’une déflation comparable à la Grande Dépression des années 30 : la crise a créé des déficits, mais l’austérité budgétaire entretient la crise, et donc les déficits...
Résultat, le chômage s’envole (plus de 13% contre 4% il y a quelques années). Le déficit a atteint 14% en 2009 et dépassera les 30% cette année du fait d’une aide exceptionnelle pour les banques. La dette, encore limitée par rapport aux autres pays européens l’an passé (64% du PIB), va approcher le niveau du PIB dès la fin de l’année. C’est ce qui a mené à la crise financière des dernières semaines, à l’annonce du « plan de soutien » international et d’un nouveau plan d’austérité.
Des saignées successives
L’Irlande nous donne l’exemple d’une exploitation inique de l’homme au profit des multinationales. Car les grandes entreprises ne vont pas contribuer à l’effort pour rembourser les créanciers du pays. Ce sont uniquement les citoyens qui vont le faire. Et certains, coincés entre une baisse de leurs revenus et une augmentation des impôts risquent de perdre leur logement. Il faut noter qu’en dehors de l’euro, une dévaluation aurait permis à l’Irlande d’éviter la baisse des salaires…
Oui, ce qui se passe en Irlande est grave. Voici un pays qui démontre que le système économique actuel est aussi inefficace, qu’injuste et instable. Pire, quand vient la catastrophe, il devient encore plus injuste puisque ce sont les petits qui paient pour protéger les gros. Bienvenue dans la loi de la jungle.
Laurent Pinsolle
| |
|
|
|
|
|
|
|
Droit dans le mur
25/11/2010 15:54
Le discours de François Fillon à l’Assemblée Nationale aujourd’hui ne s’adressait en vérité pas aux Français mais seulement aux députés UMP.
L’objectif du Premier Ministre était simple : conforter son ascendant sur sa majorité pour peser davantage face au Président de la République.
Le discours était simple : on continue, on accélère et on accélère dans le mur.
Autosatisfaction sur les trois dernières années et mythification de la réforme pour la réforme. Le tout enrobé de platitudes sur l’intérêt général et la Nation.
Deux contradictions majeures entachent ce discours :
- Tout d’abord, comment revendiquer la poursuite d’une politique qui a échoué ? - Ensuite, comment penser obtenir des résultats sur le front de la croissance et de l’emploi alors même que le Gouvernement revendique sa soumission à l’égard de l’Europe de Bruxelles et de l’Allemagne ?
Je n’arrive pas à savoir si François Fillon est sincère ou cynique. Comment peut-il croire à sa politique alors même que la France est piégée par un euro cher qui épuise ses forces industrielles ?
Je ne suis plus le seul d’ailleurs à le dire, comme en témoigne le remarquable article d’Yves de Kerdrel dans le Figaro d’hier.
Quand on pense que le Premier Ministre se réclame encore de Philippe Seguin, on ne peut que tomber de sa chaise.
Ne remettant pas en cause la politique suicidaire de la Banque Centrale Européenne, le Gouvernement ne peut qu’enfoncer le pays, par ses mesures de rigueur, dans la récession et donc nourrir la colère populaire.
Ce n’est pas en se donnant des postures de père la rigueur sans avoir les moyens de sa politique, que le Gouvernement réussira.
Voilà pourquoi, en conscience, je n’ai pas voté la confiance.
NDA
| |
|
|
|
|
|
|
|
DSK, le taliban de la globalisation
24/11/2010 19:21
Alors que tous les travers de la déréglementation et de la construction européenne sont aujourd’hui exposés en Irlande, Dominique Strauss-Kahn a proposé la semaine dernière d’aller encore plus loin dans cette voie, au mépris des nations et de la démocratie.
Sus aux Etats-nations !
Alors que les gaullistes arrivent à concilier la culture internationaliste Française avec un fort attachement à la patrie, chez les socialistes, cet internationalisme semble aller de pair avec une volonté d’effacer les Etats-nations. Le patron du FMI développe un agenda politique assez stupéfiant : unification du marché du travail, allongement de la durée du travail, recours à l’immigration pour compenser la démographie continentale, transferts de pouvoir vers la Commission, impôt européen…
Il soutient ainsi « qu’il est temps de changer de cap. Le centre doit prendre l’initiative dans tous les domaines clé pour assurer le destin commun de l’Union, notamment en matière de politique financière, économique et sociale. Les pays doivent être disposés à céder plus d’autorité au centre ». Il propose « la création d’une autorité budgétaire centralisée aussi indépendante politiquement que la BCE. L’autorité fixerait les orientations budgétaires de chaque pays membre et allouerait les ressources ».
S’il reconnaît que sa proposition est « audacieuse » et « peu probable dans un avenir proche », il précise qu’il veut « ôter la responsabilité principale du maintien de la discipline budgétaire et des réformes structurelles au Conseil (afin) de réduire le risque que des intérêts nationaux étroits interfèrent avec la mise en œuvre effective des règles communes » et propose que ce soit la Commission Européenne qui jouent ce rôle tout en lui donnant de nouvelles ressources par un impôt européen.
La démocratie entre parenthèses
Fort heureusement, ces propositions sidérantes n’ont quasiment aucune chance d’être mise en place, même si Dominique Strauss-Kahn était élu à la présidence de la République. L’Allemagne, comme le montre l’arrêt de sa Cour Constitutionnelle, refusera sans nul doute ce coup de force supranational. Et ce n’est pas la très souverainiste Grande-Bretagne qui pourra accepter un tel coup de force en faveur de bureaucrates apatrides. Mais tout ceci est doublement révélateur.
Tout d’abord, cela montre à quel point Dominique Strauss-Kahn est à côté de la plaque. Alors que cette crise a mis en lumière les dangers de la déréglementation, ce « socialiste », ne propose rien pour corriger ses excès, et se concentre sur l’organisation des pouvoirs. Les seules propositions de fond sont une volonté d’allonger la durée du temps de travail ainsi qu’une uniformisation des marchés du travail dont on se doute qu’elle ne se ferait pas par le haut ou sur les normes Françaises…
Mais pire, cela révèle le penchant profondément anti-démocratique de ces élites social-démocrate-chrétiennes. En effet, Dominique Strauss-Kahn propose très clairement une mise entre parenthèse de la démocratie puisqu’après la politique monétaire, ce serait la politique budgétaire qui serait totalement retirée de la tutelle des hommes politiques, et donc du choix démocratique des peuples. Les élections ne serviraient alors qu’à choisir qui inaugurerait les chrysanthèmes.
Merci Dominique Strauss-Kahn ! Merci de montrer de manière transparente le fond de la pensée d’une certaine élite politique qui veut mettre entre parenthèse la démocratie pour imposer un agenda néolibéral puissamment inégalitaire. Nous saurons pourquoi nous nous battrons contre vous.
Merci à Charles, à qui j’ai en partie emprunté le titre dans un de ses commentaires postés sur Facebook.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
| |
|
|
|
|